Actualités Patrinat

  • Insectes et infrastructures de transport : la revue systématique COHNECS-IT publiée

    Au terme de plus de deux ans de travail, la revue systématique COHNECS-IT a été publiée dans le journal Environmental Evidence (Villemey et al., 2018). Cette revue systématique traite du rôle d'habitats et de corridors pour les insectes des dépendances d'infrastructures linéaires de transport (routes/autoroutes, voies ferrées, voies fluviales, gazoducs, lignes électriques).

    Selon la méthode (Jeusset et al., 2016) qui définit le protocole de la revue, près de 65000 publications ont été récupérées puis triées. Après une analyse critique, une centaine d’articles portant sur les insectes ont été exploités. Une méta-analyse, réalisée à partir de 34 études, a montré que l’abondance en insectes était similaire sur la dépendance par rapport à des milieux naturels analogues, voire même parfois supérieure pour les insectes pollinisateurs et herbivores sur les routes, hors autoroutes. Par ailleurs, la « naturalité » des dépendances semble exercer un effet bénéfique ainsi que le paysage qui environne la dépendance.

    Cette revue systématique, une première en France sur la biodiversité, a été pilotée par l'UMS PatriNat en collaboration avec le CESCO, le Cerema, l'Inra, l'Irstea et l'UPMC, en réponse à un appel à projet du CILB, du MTES (ITTECOP) et de la FRB.

    Lien vers l'article :

    VILLEMEY A., JEUSSET A., VARGAC M., BERTHEAU Y., COULON A., TOUROULT J., VANPEENE S., Castagneyrol B., JACTEL H., WITTÉ I., DENIAUD N., FLAMERIE DE LACHAPELLE F., JASLIER E., ROY V., GUINARD E., LE MITOUARD E., RAUEL V. & SORDELLO R. 2018. Can linear transportation infrastructure verges constitute a habitat and/or a corridor for insects in temperate landscapes? A systematic review. Environmental Evidence Journal 7:5. https://doi.org/10.1186/s13750-018-0117-3

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  • Officialisation de la création de l'unité et premier COPIL

    Trois institutions rassemblées autour d’une expertise scientifique sur la nature
    La création de cette unité au Muséum répond à une volonté de rapprocher les compétences et les moyens des trois organismes pour une expertise encore plus pertinente sur la biodiversité et sur la gestion des connaissances sur la nature. Ainsi, le Muséum apporte un ancrage historique et scientifique fort dans le domaine des sciences naturelles (recherches en écologie et en taxonomie, collections de spécimens et de données numériques). L’AFB apporte sa capacité opérationnelle et technique pour mettre en œuvre les politiques environnementales de l’État. Enfin, le CNRS permet de renforcer les liens entre recherche et expertise nécessaires pour répondre aux enjeux environnementaux actuels et futurs.

    Lien vers le communiqué de presse

    Premier comité de pilotage de l'unité
    A la suite de la signature de la convention, les présidents et directeurs des différentes tutelles et de l'unité se sont réunis à huis clos pour discuter des grandes orientations de travail de cette nouvelle UMS. Ce comité est chargé d’établir le projet stratégique pluriannuelle de l’unité. Il valide les décisions soumises à son approbation par le directeur de l’UMS concernant les conditions générales de fonctionnement, en particulier les moyens alloués, et examine le bilan de ses activités. Ce premier comité a notamment officialisé la gouvernance de l’UMS avec le directeur Jean-Philippe Siblet, secondé par deux directeurs adjoints Laurent Poncet et Julien Touroult.

    Fin 2017, l’unité se compose de 107 agents respectant une stricte parité. 73 agents sont rattachés à l’AFB, 33 au MNHN et 1 à l’IRD. Cela constitue 80% de postes titulaires ou en CDI. En plus de l’équipe administrative, la structure se compose de 12 équipes avec des spécificités techniques et métiers (Organigramme).
    L’unité est localisée principalement sur trois sites : à Paris pour les trois quarts des effectifs, à Brunoy et à la station marine de Dinard.



    Légende photo : Jean-Philippe Siblet (directeur UMS), - François Mitteault (Directeur de la DEB/MTES), Christophe Aubel (Directeur AFB), Bruno David (Président MNHN), Stéphanie Thiébault (Directrice INEE/CNRS), Bernard Commère (DGRI/MESRI)  © Agnès Iatzoura/MNHN

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  • Bilan technique sur l'élaboration des Schémas régionaux de cohérence écologique

    Dans le cadre du Centre de ressources Trame verte et bleue, l'UMS Patrimoine Naturel et l'Irstea ont suivi l’élaboration des Schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE), schémas d’application de la politique TVB à l’échelle régionale. La phase d’élaboration de ces SRCE étant désormais terminée, une synthèse des choix méthodologiques des régions a été dressée en trois volumes concernant :
    -  l'identification des trames régionales dans les SRCE (choix des sous-trames, caractérisation des réservoirs de biodiversité, des corridors écologiques);
    - l’identification des obstacles aux continuités écologiques et l’attribution des objectifs aux éléments de la trame régionale;
    - la représentation cartographique des trames régionales dans les atlas des SRCE.

    Ces bilans constituent un état des lieux factuel qui vise à obtenir une vue d’ensemble, nationale, du contenu technique et scientifique des SRCE. Ils serviront notamment de base à la révision du cadrage national de la politique TVB.

    Liens vers les documents du bilan technique et scientifique sur l’élaboration des Schémas régionaux de cohérence écologique :


     

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  • Trame verte et bleue et Plans nationaux d'actions pour les espèces menacées

    L’évolution des connaissances scientifiques en écologie a peu à peu amené les politiques publiques de protection de la nature à élargir leur approche, afin d’intégrer la dimension dynamique, spatiale et temporelle, de la biodiversité. C’est ainsi que, dans l’éventail des politiques du Ministère de l’écologie, se trouvent à la fois la politique des Plans nationaux d’action pour les espèces menacées (PNA) et la politique Trame verte et bleue (TVB). Alors qu’elles poursuivent l’objectif commun de préservation de la biodiversité, ces deux politiques ont une approche relativement différente : la première est « espèce-centrée » alors que la seconde s’appuie sur la notion spatialisée de « continuité écologique ». Par conséquent, la question des relations (synergies des actions, mutualisation des moyens, ...) entre ces deux approches et politiques se pose. 

    Pour tenter d'apporter des premiers éléments de réponse, l'UMS Patrimoine Naturel a mené conjointement une analyse de la prise en compte de la fragmentation et des continuités écologiques dans les PNA et une analyse de la prise en compte des PNA et de leurs espèces dans les Schémas régionaux de cohérence écologique (documents d'application de la TVB à l'échelle régionale).

    Lien vers le document : 

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  • Bilan d’activité 2016 du Service du Patrimoine Naturel

    Ce bilan d’activité s’attache  à présenter les actions structurantes menées dans les différents projets portés par le service. Il retrace également son historique institutionnel,  présente la continuité de son expertise, et la coordination scientifique et technique des programmes nationaux qu’il assure. 

    L’année 2016 est une année charnière pour le SPN à la fois dans sa position au sein du Muséum et dans son articulation avec le nouveau paysage institutionnel, notamment la promulgation de la nouvelle loi pour la reconquête de la biodiversité et la création de l’Agence française pour la biodiversité. Ce bilan marque ainsi la fin d’un cycle et prépare à la transition du SPN vers l’UMS 2006 Patrimoine naturel, créée au 1er janvier 2017, et qui marque la collaboration de l’AFB, du MNHN et du CNRS.

    En vous souhaitant bonne lecture.

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  • Renouvellement de la convention d’étude avec le golf de Vidauban (83)

    Après un premier partenariat fructueux, le golf de Vidauban (Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement et le Prince de Provence) renouvelle pour 5 ans sa convention avec l’UMS Patrimoine Naturel du MNHN. Ce partenariat permet de poursuivre les travaux engagés pour la connaissance et la conservation de la biodiversité exceptionnelle de ce site situé au cœur de la Plaine de maures.
    Les principaux objectifs sont de : 
    1 – faire du parcours de golf de Vidauban un observatoire de la biodiversité ;
    2 – poursuivre la connaissance des enjeux écologiques du site et promouvoir une gestion adaptée ;
    3 – valoriser les résultats via des publications scientifiques et dans le milieu du golf français puis international ; 
    4 – former et sensibiliser les personnels aux enjeux de biodiversité ; 
    5 – fournir des conseils et une expertise de pointe sur les questions de biodiversité. 

    Pour plus d'informations : 
    Signature de la convention au golf de Vidauban en présence de M. Hilti (Président de la FEGVE) et de M. Siblet (Directeur de l’UMS PatriNat/MNHN). Le 26/05/2017 © Gourdain Ph. 

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  • Où manque-t-on le plus de connaissances naturalistes ?

    L'essor du partage de données de biodiversité permet de plus en plus de travaux d'expertise assistés par les statistiques et la modélisation. Le grand volume de données disponible et leur potentiel analytique nécessite à présent d'évaluer la "qualité" de cette connaissance et de replacer les analyses dans le contexte de l'exhaustivité de l'information.
    L'étude s'intéresse à 27 groupes d'espèces. Pour chacun, les données de distribution issues de l'INPN/SINP sont comparées à un seuil de connaissance établi par un ensemble d'experts. Ce seuil représente la richesse minimale devant être observée dans une maille. Des synthèses sont ensuite effectuées pour cumuler les groupes et ainsi identifier les mailles 10 x 10 km où le plus de groupes sont en dessous de ce seuil de connaissance.
    Le résultat montre un effet calqué sur les limites « administratives » : des régions avancées dans le partage des données et d'autres moins; des sites emblématiques (Fontainebleau...), les Parcs nationaux et les fleuves qui sont mieux connus. Les zones méconnues relèvent en premier lieu d’une manque de partage des informations avec l’échelon national (façade Ouest, Corse...) et peut être, plus ponctuellement, de vrais déficits de connaissance. 
    Un indicateur multi-taxon traduisant l'évolution dans le temps de la connaissance et du partage des données, qui sera mis en ligne prochainement dans le cadre de l'ONB.

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  • Parution du rapport relatif à l'inventaire naturaliste de la Haute-Touche

    Depuis quelques années, le Service du Patrimoine Naturel (SPN) au Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) organise annuellement une sortie « nature et cohésion » pour son personnel. La sortie naturaliste de l’année 2016 s’est tenue dans l’Indre au sein de la Réserve zoologique de la Haute-Touche du 1er au 3 juin. Ce lieu riche en espèces captives, l’est également en espèces sauvages. L’inventaire a permis de recenser 718 taxons non captifs, pour plus de 1 592 données d’observations. De nombreuses espèces patrimoniales ou protégées ont été contactées ce qui laisse présager d’une bonne potentialité du site en matière de biodiversité. Cet inventaire « éclair » a mobilisé des spécialistes du MNHN et d’autres établissements, comme l’Office National des Fôrets, le Parc Naturel régional de la Brenne et le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien. Les données collectées ont notamment pour objectif d’alimenter les réflexions et d’améliorer la prise en compte des enjeux de biodiversité dans le cadre du renouvellement du plan de gestion forestier de la réserve.



    crédit photo : Chloé Thierry 

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  • Évaluation de la biodiversité du Golf National (Saint-Quentin-en-Yvelines)

    Un important programme d'actions a été développé afin d'évaluer les enjeux écologiques et d'améliorer la gestion et la conservation de la biodiversité au sein des espaces golfiques français. 

    C'est dans ce contexte que s'inscrit l'évaluation écologique réalisée au Golf National. Structure d'accueil de la Ryder Cup 2018, évènement golfique le plus important au monde, le Golf National fait l'objet d'un suivi spécifique afin de connaître, préserver et favoriser la biodiversité du site en amont et en aval de cet évènement. Ce suivi implique l'intervention d'experts écologues et naturalistes et se fonde sur le déploiement de l'Indicateur de Qualité Écologique (IQE) développé par le Muséum. L'IQE permet d’évaluer la fonctionnalité écologique d'un site grâce à un protocole semi-standardisé de diagnostic des enjeux naturalistes. Les résultats de cette première étude alimenteront plus largement la démarche nationale visant à fournir à l'ensemble des structures golfiques des outils adaptés pour intégrer progressivement une stratégie commune de connaissance et de gestion de la biodiversité.

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    Consulter le site de la Fédération française de golf
    Consulter le site de l'Indicateur de Qualité Écologique (IQE)

    Crédit Photo : Mare de l'Albatros au Golf National. O. Roquinarc'h,

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